Beaucoup d’habitants de la ville de Grande-Synthe connaissent des problèmes sociaux.
La solidarité doit donc être active envers ces familles, afin de les aider à passer ces moments difficiles, mais aussi à tenter de leur trouver des solutions pérennes.
C’est la raison pour laquelle nous avons, dès notre élection, remis le CCAS au cœur de la solidarité avec tous les éléments en main.
Une équipe de référents reçoit quotidiennement les personnes en difficulté pour leur apporter rapidement une réponse, mais elle peremt aussi aux assistantes sociales de se concentrer sur les situations les plus complexes.
En ce qui concerne les problèmes de loyer, nous avons mis en place en 2005, la Commission de Recours Ultime, afin d’éviter toute expulsion pour raisons liées à des difficultés financières.
Les locataires, TOUS les bailleurs, les techniciens du CCAS et l’élu au logement participent à cette commission, où des plans d’apurement sont mis en œuvre.
Aucune expulsion n’a eu lieu pour raison « sociale » !
Le Fonds Solidarité Energie, qui intervient pour éviter les coupures de gaz ou d’électricité, est lui aussi largement sollicité.
Son budget est d’ailleurs en constante évolution.
Grâce au partenariat étroit que nous avons établi avec les fournisseurs de gaz, d’électricité et d’eau, et avec l’aide de ce fonds, nous avons pu empêcher toutes les coupures d’énergie ou d’eau. Lorsque certaines situations nous échappaient, les rétablissements s’opéraient dans la journée.
Enfin pour permettre la reprise de formation pour accéder à l’emploi, ou même la formation initiale, le Fonds d’Aide à la Formation a été largement abondé financièrement ainsi que la Revenu Minimum Etudiant (+ 64 000 € en 2007)
Des permanences décentralisées des référents sociaux ont été mises en place dans les maisons de quartiers afin d’être au plus près de citoyens.
Enfin, le CCAS, par son action envers les personnes âgées, a terminé la transformation de la Résidence Zélie Quenton en Etablissement pour Personnes Agées Dépendantes, accueillant 66 résidants.
Il a aussi multiplié les animations, notamment avec le Bureau du Temps de Vivre, a destination des personnes âgées : thés dansants, repas dansants, sorties diverses, colis de Noël,...
Il a amélioré le service de portage de repas à domicile.
Enfin, il vient de mettre en œuvre un service de transport, ainsi qu’un service d’aide à l’administration.
Le Centre de Santé a revu complètement ses interventions pour améliorer son efficacité auprès de la population grand’synthoise.
Alimentation, tabac, alcool, contraception, sophrologie, détente, gymnastique douce, médecine sportive, … autant de champs qui sont explorés vers toutes les catégories de population.
Il est aujourd’hui encore plus important qu’hier, d’agir sur la prévention, notamment avec les mesures gouvernementales de limitation des remboursements, des déremboursements et de l’instauration de la franchise médicale.
La santé devient un luxe ! Et ce luxe, les habitants de la Région Nord/ Pas de Calais et du dunkerquois en particulier, très touchés par les problèmes sanitaires, ne peuvent souvent pas se l’offrir.
Elément incontournable auquel je suis particulièrement attaché, parce qu’elle a été créé par mon père, la Polyclinique.
L’Etat contraint les établissements en France à coopérer afin de faire face à la baisse du nombre de spécialistes.
C’est pourquoi la Polyclinique doit perdre son secteur chirurgical et accueillir un pôle mère-enfant (maternité et service néonatalogie, voire pédiatrie).
Par contre elle doit développer son activité de médecine, très demandée par les patients, notamment sur l’ouest dunkerquois : gastroentérologie, cardiologie, urologie, pneumologie, gériatrie, …
Il faut préserver aussi son service d’urgence avec ses 19 000 entrées cette année, son service de radiologie et son laboratoire.
L’activité de la Polyclinique a augmenté de 5% par an ces 3 dernières années, ce qui prouve qu’elle est indispensable et doit faire l’objet de tous nos combats pour son maintien.